« Dedié au père, fait dans l’urgence et avec un petit budget, La position de l’escargot utilise les images comme un jeu de miroir entre nous et l’autre, entre nostalgie, les souvenirs et les rancœurs, sans jamais tomber dans la lourdeur d’un passé impossible à retrouver et d’un présent tout aussi impossible à construire… Les images de Michka Saäl évoquent la mémoire du temps, les pleins et les vides qui lient et se délient en chacun de nous, comme autant d’arabesques à faire et à défaire, à chaque instant, pour ne pas perdre la trace de notre origine. Elle nous invite toujours à nous révolter contre la perte de sens des choses, de la vie, de nous-mêmes. »
Myriame El Yamani, Cinébulles, automne 1998, Vol. 17, no. 3
Comme un paradis perdu
« Ce film est bourré de détails autobiographiques qui lui donnent sa vérité… Enfin, cette coproduction franco-canadienne a beaucoup de qualités qui lui viennent d’ailleurs. De cette Tunisie, que chacun des personnages se rappelle comme un paradis perdu. »
Anne-Marie Baron, L’Arche, No. 493, mars 1999
Inégal, mais prometteur
« Le film présente certaines longueurs et le jeu est parfois inégal, mais le sujet présente suffisamment de questionnements et de savoureuses observations pour soutenir l’intérêt du public, souvent même avec humour. »
Paul Villeneuve, Le Journal de Montréal, 21 novembre 1998
« Un film parfois un peu lourd dans la manière de transcrire son propos, mais qui offre toutefois quelques instants où Saäl, retrouvant son sens du documentaire et s’attardant sur le visage de ses héros, décèle sans les provoquer quelques expressions justes de lassitude, de renoncement ou d’espoir. »
Xavier Leherpeur, Ciné Live, No 24, mai 1999
« Un film élégant (malgré son budget modeste), traversé par quelques scènes réussies (dont celle, superbe, des retrouvailles de Myriam avec son père), qui suggère — même par ses faiblesses — une sensibilité originale et un regard très personnel. Bref, un premier long métrage inégal, mais prometteur, qui donne envie de voir le deuxième. »
Georges Privet, Voir, 19-25 novembre 1998