Michka Saäl

Le violon sur la toile

1995, documentaire, 75 minutes, français

Générique        Critiques        La vie du film Secrets de tournage

 

Synopsis

Le portrait en couleurs et en musique d’Eleonora Turovsky, premier violon, concertiste, professeur de violon et de musique, et aussi peintre. Le spectacle infatigable de travail et de savoir partagé qu’elle offre avec Yuli, violoncelliste, chef d’orchestre avec lequel s’est créé l’ensemble à cordes de musique de chambre, I Musici de Montréal. Peinture, musique, histoires russes, et mémoire : comme dit Yuli, je suis russe, je suis juif, je suis québécois, canadien… et il y a encore de la place !

 

Version complète avec sous-titres français, grâce à l’ONF

Générique

Scénario et réalisation : Michka Saäl

 

Image : Nathalie Moliavko-Visotsky

Enregistrement du son : Catherine Van Der Donckt

Conception sonore : Francine Poirier

Montage : Louise Côté

 

Production : Office national du film du Canada

 

Avec Eleonora, Yuli et Natasha Turovsky

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Critiques

 

« A la fin du film, vous aurez envie de remercier la Québécoise Michka Saäl… Elle-même venue d’ailleurs (de sa Tunise natale, via la France), cette cinéaste n’a cessé, depuis son arrivé au Québec en 1979, de nous dire, en mots et en images, l’immense richesse culturelle et humaine que plusieurs immigrants nous ont apportée. »

Huguette Roberge, La Presse, 31 mars 1995

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« Le portrait de l’artiste Eleonora Turovsky se révèle une inspiration de courage et passion. »

Paul Villeneuve, Journal de Montréal, 31 mars 1995

« Après avoir vu le film que Michka Saäl consacre [à la famille Turovsky]… on comprend mieux que pour Eleonora, comme pour Yuli son époux, et Natalya, leur fille, l’art est non seulement la dimension la plus importante de leur existence, mais aussi une nourriture essentielle qu’ils veulent à tout prix partager avec d’autres. »

Dominique Olivier, Voir, 6-12 avril 1995

 

« Dans L’Arbre qui dort rêve à ses racines, Michka Saäl racontait la rencontre au Québec entre deux jeunes femmes, une Arabe libanaise et une Juive tunisienne, cette dernière étant la réalisatrice qui s’impliquait personnellement dans cette réflexion sur l’émigration et sur les difficultés mais aussi les découvertes qu’engendrent les chocs culturels. Moins personnel et plus classique, Le Violon sur la toile reprend sur un autre mode ce thème de la fécondité de l’exil. »

Francine Laurendeau, Le Devoir, 2 avril 1995

 
 

La vie du film

1996

Télé Québec

Canal D

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Secrets de tournage

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Des chemins partagés

« Je ne suis pas d’accord (que ce film est moins personnel que mes autres réalisations). Bien sûr, je me suis davantage effacée devant mon sujet, mais le cheminement d’Eleonora Turovsky correspond en partie au mien. Mon film parle en filigrane de l’exil et des racines. »

Propos recueillis par Denis Desjardins en 1995, publié dans Séquences 310, septembre-octobre 2017

Le plus beau moment

« Pendant tous les mois de préparation, et même durant la plus longue partie du tournage, Eleonora refusait de peindre devant la camera. A contrecœur, je fis une croix sur l’idée. Je comprenais d’ailleurs son refus, réagissant sans doute pareillement devant celui qui voudrait appuyer son objectif sur mon épaule quand j’écris ! Finalement elle a accepté… J’avais l’impression qu’en tournant autour d’Eleonora avec la caméra, on inventait une sorte de chorégraphie à partir de sa peinture. Pour moi, il s’agit du plus beau moment du tournage. »

Propos recueillis par Denis Desjardins en 1995, publié dans Séquences 310, septembre-octobre 2017