Michka Saäl

Nulle part, la mer

1991, fiction, 37 minutes, français

Remasterisé en 2018 avec l’appui de Michel Giroux et ACIC

Meilleur film, scénario, comédienne, comédien, photographie

Festival du cinéma International de Ste-Thérèse, 1991

 

Générique Critiques        La vie du film Secrets de tournage

 

Synopsis

En pleine campagne, l’étonnante rencontre entre une femme qui fuit et un jeune violoniste.

 

extrait

Générique

Scénario et réalisation : Michka Saäl

 

Image : Michel Lamothe

Son : Claude Beaugrand

Perchiste : Pierre Bertrand

Conception sonore : Claude Beaugrand, Fernand Bélanger

Montage : Fernand Bélanger

Musique : Lamento per la morte di Pasolini, Giovanna Marini; La prière, Ernest Bloch

Production : Les Films de l’Autre

Avec Frédérique Collin and Simon Gonzalez

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Critiques

 

Une indéniable poésie

« Ce film inégal dégage une indéniable poésie, due en grande partie à la beauté de certaines images. Beauté du cadrage et de la composition, rigoureux et épurés. »

Eric Fourlanty, Voir, 30 janvier-5 fevrier 1992

 

Une œuvre somme tout passionnante 

« Dans ses deux films réalisés jusqu’à maintenant (Loin d’où ? et Nulle part, la mer), Michka Saäl parle de l’exil. Ce qui frappe chez elle, ce sont les images fortes et poétiques qui émaillent ses textes, images ancestrales qui suggèrent sur un mode tragique la haine, la résignation, la peur, et font remonter l’origine de ces émotions aux sources du passé… Nulle part, la mer, moyen métrage attachant en dépit de ses faiblesses, annonce une œuvre somme tout passionnante. »

Marco de Blois, 24 Images, No. 55

Photo : Alain Chagnon

Photo : Alain Chagnon

L’univers de Michka Saäl s’impose

« Ses personnages (une vagabonde et un adolescent) ne s’éloignent pas suffisamment des archétypes pour émouvoir, malgré la maîtrise de Frédérique Collin, mais l’univers de Michka Saäl s’impose. La nature n’est pas seulement un lieu, elle est source d’enchantement et nourriture du rêve, par ses formes, ses bruits, ses couleurs. »

Cinébulles, Vol 10. No. 4

 
 

La vie du film

1991

Festival du Cinéma International de Ste-Thérèse

Rendez-vous Québec Cinéma

En salle : Cinéma Parallèle, Montréal

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Secrets de tournage

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« Pour incarner le personnage d’Arie, le comédien a dû recourir aux services d’un professeur de violon. Quelques semaines d’apprentissage n’auront pas suffi, bien sûr, à faire de lui un virtuose (la musique est doublée), mais elles lui auront permis de manier son instrument de manière crédible.

 « Au début je cherchais des violonistes. J’en ai écouté beaucoup, et j’ai fini par comprendre que ces gens-là s’exprimaient à travers la musique. Quand je leur demandais de dire quelque chose, c’était épouvantable ! »

Propos recueillis par Anne Normand, La Voix de l’Est,

3 juillet 1990